La Française des Jeux (FDJ) est le premier opérateur de jeux d’argent et de hasard en France. Il propose deux types de jeux : paris sportifs et jeux de loterie. Il est également reconnu comme la deuxième loterie européenne. Au cours de l’année 2020, la crise sanitaire de Covid-19 a pesé sur les activités du groupe. Cependant, l’entreprise a fait preuve de résilience et de solidarité en préservant ses résultats annuels.
Sur l’ensemble de l’exercice 2020, la part qui revient aux gagnants est estimée à 10 852 millions d’euros. Elle a reculé de 7 % par rapport à 2019. Le taux de retour aux joueurs (TRJ) s’affiche donc à 68,0 %. Il fait état d’une stabilité comparativement à son niveau l’année précédente.
Par conséquent, le produit brut des jeux (PBJ) ressort à 5 107 millions d’euros au titre de l’exercice. Il est en baisse de 6,4 % sur un an. Pour sa part, le produit net des jeux (PNJ) a atteint 1 879 millions d’euros en 2020, en retrait de 6,5 % d’une année à une autre. Il faut préciser que le PNJ constitue en réalité, la rémunération que perçoit le groupe FDJ sur les jeux.
De son côté, le produit des activités adjacentes (International, Paiement & Services, et Divertissement) s’établit à 41 millions d’euros en 2020. Il a augmenté de 3,6 % par rapport à 2019. En prenant en compte cette valeur, le chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise (sur les douze mois de l’exercice) s’élève à 1 920 millions d’euros, en repli de 6,3 % en comparaison à 2019 (2 048 millions d’euros).
Au titre de l’exercice 2020, la Française des jeux (FDJ) a enregistré un résultat net de 214 millions d’euros. Il est en croissance de 5,9 % par rapport à l’année précédente (202 millions d’euros). Pour sa part, le résultat opérationnel se chiffre à 292,7 millions d’euros, contre 293,7 millions d’euros, un an auparavant.
En 2020, le résultat opérationnel courant (ROC) s’établit à 325 millions d’euros, contre 326 millions d’euros au titre de l’exercice précédent. Il est donc en régression de 0,4 % sur un an. Les dotations nettes aux amortissements ont augmenté de 6 millions d’euros pour atteindre 102 millions d’euros en 2020.
Par ailleurs, le groupe a enregistré un Ebitda de 427 millions d’euros sur l’exercice 2020. Il a progressé de 1,1 % par rapport à 2019 (422 millions d’euros). En réalité, l’Ebitda correspond au ROC retraité des dotations aux amortissements. La marge d’Ebitda sur chiffre d’affaires s’affiche à 22,2 %, en progression de 1,6 point.
En outre, dans un contexte difficile marqué par la chute de l’activité, les résultats de l’entreprise ont été soutenus par le plan d’économies mis en place par le groupe. Il est évalué à plus de 80 millions d’euros.
Sur l’ensemble de l’exercice 2020, les mises enregistrées par la FDJ s’élèvent à 16 milliards d’euros. Elles ont reculé de 7 % par rapport à 2019. En effet, la crise sanitaire a fortement impacté les mises au premier semestre (-18 %). Pendant l’été, on note une reprise progressive qui s’est poursuivie tout au long du S2 avec des mises en ascension de 3 % sur cette période.
En détail, les mises en point de vente s’établissent à 14 424 millions d’euros en 2020. Elles font état d’une chute de 10 % comparativement à l’exercice précédent. En excluant Amigo, la baisse annuelle ressort à 7 %. Par ailleurs, le réseau de distribution compte environ 30 000 points de vente. Ce nombre a été maintenu grâce aux mesures d’accompagnement de la société et des autres parties prenantes.
Pour leur part, les mises digitales s’élèvent à plus de 1,5 milliard d’euros sur l’ensemble de l’exercice 2020. Elles sont en forte croissance d’environ 40 % sur un an. Aussi, elles représentent près de 10 % des mises totales enregistrées sur l’année. Cette évolution est notamment tirée par l’augmentation des mises digitales loterie et par la hausse des paris sportifs en ligne.
En ce qui concerne les mises numérisées, elles ont progressé de 12 % sur un an pour atteindre 3,8 milliards d’euros en 2020. Cette performance est soutenue par la croissance des mises digitales loterie. Au terme de l’exercice, les mises numérisées s’affichent à environ 24 % du total des mises. Elles dépassent ainsi les prévisions du groupe qui visait un pourcentage de 20 %.
Sur l’ensemble de l’exercice 2020, les investissements réalisés par la FDJ sont estimés à 80 millions d’euros, contre 67 millions d’euros, un an plus tôt. Ils ne prennent pas en compte l’acquisition de Sporting Group pour 112 millions d’euros. Le groupe a essentiellement investi en informatique et en équipement de point de vente.
La variation d’excédent de fonds de roulement normalisée (retraité d’impacts calendaires et des lots non réclamés) s’établit à 39 millions d’euros à fin décembre 2020. En tenant compte de l’Ebitda de 427 millions d’euros, le free cash-flow a progressé pour atteindre 386 millions d’euros, contre 297 millions d’euros un an auparavant.
Le taux de conversion de l’Ebitda en cash s’affiche à 91 % au terme de l’exercice. Au 31 décembre 2020, l’excédent net de trésorerie s’élève à 577 millions d’euros. En réalité, il fait partie des indicateurs qui représentent le niveau de trésorerie nette de la société. À la fin de l’année, la trésorerie mobilisable dont dispose l’entreprise dépasse 1 milliard d’euros.
Lors de son introduction en Bourse, le groupe FDJ s’était engagé à verser un dividende à hauteur de 80 % du résultat net consolidé. En respect de cet engagement, le Conseil d’Administration de l’entreprise a proposé le versement d’un dividende de 0,90 euro par action au titre de l’exercice 2020.
Cette proposition a été faite au cours de l’Assemblée générale des actionnaires tenue le 16 juin 2021. La mise en paiement du dividende a été effectuée le 23 juin 2021. Par ailleurs, l’action FDJ est cotée sur le marché Euronext à la Bourse de Paris. En 2020 (au mois de décembre), la capitalisation boursière de la société est estimée à 6 788 millions d’euros.
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