Créée en 1953, Eni est une entreprise pétrolière et gazière italienne qui est basée à Rome. Le groupe fait partie des grandes sociétés pétrolières à l’échelle mondiale. Il est présent dans 68 pays et compte environ 31 400 collaborateurs dans le monde. Par ailleurs, l’entreprise a également été affectée par la crise sanitaire de Covid-19 qui a touché l’ensemble du secteur énergétique en 2020. Voici l’essentiel à retenir des résultats annuels enregistrés sur cette année.
L’année 2020 est marquée par la pandémie de Covid-19. Cette épidémie a notamment fortement impacté les activités économiques dans le monde. Plusieurs secteurs d’activités ont connu une baisse remarquable au cours de cette année. Le secteur énergétique reste l’un des plus affectés par la crise sanitaire.
Pour l’industrie énergétique, il s’agit de l’année la plus difficile de son histoire. La pandémie de Covid-19 a engendré un effondrement de la consommation de pétrole et de gaz. Une situation qui a lourdement affecté l’ensemble du secteur énergétique tout au long de l’année 2020. Durant une grande partie de cette période de douze mois, l’économie mondiale a nettement chuté.
Au titre de l’exercice 2020, le chiffre d’affaires annuel du groupe Eni a atteint 43,98 milliards d’euros. Il a reculé de 37 % sur un an. Aussi, ce repli ressort plus accentué que celui prévu par le marché qui visait un CA de l’ordre de 55,88 milliards d’euros pour le compte de cette année.
Sur l’ensemble de l’année 2020, l’entreprise a accusé une perte abyssale de 8,56 milliards d’euros. Ceci est principalement dû à la chute des cours du pétrole et de gaz provoquée par la pandémie de coronavirus. À ce niveau également, la société n’a pas comblé les attentes du marché. Cette performance est pire qu’attendu.
En effet, de son côté, le marché visait une perte de 7,57 milliards d’euros sur l’exercice 2020. Pour rappel, au titre de l’année 2019, le géant italien des hydrocarbures avait enregistré un bénéfice de 148 millions d’euros. Au T4-2020, il a essuyé une perte nette de 725 millions d’euros. Il s’agit du trimestre au cours duquel l’économie mondiale avait connu une reprise après les périodes de confinement strict.
De plus, la perte nette du quatrième trimestre 2020 a reculé par rapport à son niveau à la même période de l’exercice 2019. À cette époque, le groupe avait enregistré un manque à gagner de 1,89 milliard d’euros. Par ailleurs, sur l’ensemble de l’année 2020, Eni a accusé une perte nette ajustée de 742 millions d’euros.
Il s’agit en réalité d’un indicateur qui est très sondé par les marchés. En effet, celui-ci ne prend pas en compte les éléments exceptionnels. Au T4-2020, le résultat ajusté est ressorti positif. L’entreprise a dépassé les attentes en dégageant un léger bénéfice de 66 millions d’euros.
Sur les douze mois de l’exercice 2020, la production d’hydrocarbures a chuté de 7 % pour atteindre 1,73 million de barils par jour (mbj). Cependant, cette performance est en ligne avec les objectifs de la société. Par ailleurs, le cours du pétrole Brent représente une référence du marché pétrolier.
Sur l’année 2020, il a connu une régression de 35 %. Il faut souligner que les cours pétroliers avaient atteint des niveaux plus bas à l’issue des premiers confinements au printemps. Pire encore, au début du mois d’avril, ils sont passés (pendant une courte durée) en territoire négatif.
Au cours de l’année 2020, les grands acteurs du secteur pétrolier ont accusé d’énormes pertes. De son côté, le groupe américain a enregistré un manque à gagner de 22,4 milliards de dollars. Royal Dutch Shell suit avec une perte de 21,7 milliards de dollars.
Pour sa part, le groupe Total a accusé une perte de 20,3 milliards de dollars en 2020. Celles de BP et Chevron ont respectivement atteint 7,2 milliards de dollars et 5,5 milliards de dollars. Il s’agit de performances jamais enregistrées auparavant. Depuis plusieurs années, ces acteurs de référence avaient toujours séduit les investisseurs avec des bénéfices atteignant des milliards de dollars.
Dans ce contexte difficile, le groupe Eni a démontré une grande force. Il a également fait preuve d’une flexibilité remarquable. Ce qui lui a permis de s’adapter rapidement à ce contexte inédit marqué par la crise sanitaire de coronavirus. Au mois de juillet 2020, l’entreprise avait dévoilé son ambition de réduire de 35 % ses investissements durant cette année.
Cette réduction vise principalement les activités d’exploration et de production (upstream). En 2020, la société prévoyait également le lancement d’un plan d’économies de coûts estimés à 1,4 milliard d’euros.
À l’instar de tous les acteurs majeurs du secteur énergétique, le groupe Eni a été confronté à d’importantes pressions pour la revue de son modèle. Ceci est notamment dû à la crise climatique et à la baisse de la demande d’hydrocarbures pénalisée par l’épidémie de coronavirus.
L’entreprise italienne table sur un renforcement du développement d’activités d’énergies renouvelables. Cette perspective est soutenue par l’idée du groupe selon laquelle, il n’existe pas un lendemain meilleur pour les sociétés qui opèrent uniquement dans le secteur du pétrole et du gaz.
Ainsi, au mois de décembre 2020, la société avait annoncé le rachat de 20 % des parts du projet unissant le groupe norvégien Equinor et l’entreprise britannique SSE. L’objectif de ce projet est de construire (au large du Royaume-Uni) le plus vaste champ d’éoliennes en mer au monde.
Par ailleurs, le géant italien des hydrocarbures a pris un fort engagement d’atteindre la neutralité carbone d’ici l’horizon 2050 en réduisant de 80 % les émissions nettes de gaz à effet de serre de ses produits énergétiques. Il vise donc à dépasser le seuil de 70 % défini par l’AIE (l’Agence internationale d’énergie).
L’italien Eni envisage également l’atteinte de la neutralité carbone dans le secteur « upstream » (la production et l’exploration) d’ici à 2030. Ainsi, il a amorcé une accélération de sa transition énergétique. Pour atteindre ses objectifs, la société prévoit notamment d’augmenter la capacité de ses bioraffineries d’ici l’an 2024.
Elle table également sur une forte utilisation du biogaz. Aussi, le groupe vise le recyclage de ses produits et entend recourir à la capture du carbone.
Depuis 19 ans, le groupe Eni verse régulièrement de dividende à ses actionnaires. Au titre de l’exercice 2020, le Conseil d’administration de l’entreprise a décidé de payer un dividende de 0,43 euro par action. Il faut également souligner que la société avait pris la décision de distribuer un acompte sur dividende 2021 (relatif à l’exercice 2020) de 0,12 € par action.
Il a été payé le 23 septembre 2020. En outre, Eni est présent sur les marchés actions. En 2020, elle affichait une capitalisation boursière de 30,53 milliards d’euros.
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