Le secteur pétrolier fait partie des domaines d’activité les plus touchés par la crise sanitaire de coronavirus en 2020. Elle a notamment engendré un fort effondrement des cours du pétrole et du gaz et une baisse de la demande. Cela s’est fait nettement ressenti sur l’activité du groupe BP au cours de cette année. Il a notamment enregistré de lourdes pertes. Cependant, grâce au rebond des prix de l’or noir depuis le début de l’année 2021, l’entreprise a amélioré ses performances financières.
Sous l’effet de la crise sanitaire, le groupe BP a essuyé une perte nette abyssale de 20,3 milliards de dollars en 2020, à comparer à un gain de 4 milliards de dollars l’année précédente. Cette mauvaise performance s’explique principalement par l’effondrement des cours du Brent. La crise sanitaire de coronavirus a fortement plombé la demande de pétrole.
En raison de la baisse de la consommation d’hydrocarbures, notamment au printemps pendant les premiers confinements, les cours de l’or noir ont chuté à des niveaux historiquement bas jusqu’en territoire négatif au début du mois d’avril. Ils ont légèrement dépassé 50 dollars plus tard sans toutefois atteindre leur niveau de début 2020.
Depuis octobre, le groupe a noté une augmentation des prix du pétrole. Ceci, grâce aux efforts engagés par les pays de l’OPEP et les partenaires de l’entreprise pour réduire la production. Cette progression a été également soutenue par les espoirs liés au déploiement des vaccins contre le coronavirus.
En 2020, le géant britannique des hydrocarbures a vendu son pétrole à un prix situé entre 39 et 42 dollars. L’année précédente, il l’avait vendu à un coût compris entre 57 et 64 dollars. Sur l’ensemble des douze mois de l’exercice considéré, BP a réalisé un chiffre d’affaires de 180,4 milliards de dollars, en baisse de 35 % sur un an.
Au cours des trois premiers trimestres de l’exercice 2020, l’entreprise a enregistré de lourdes pertes. Cependant, elle a réussi à repasser dans le vert au quatrième trimestre. Sur les trois derniers mois de cette année, le groupe pétrolier a engrangé un bénéfice net de 1,36 milliard de dollars. Ceci, grâce à la cession de ses activités pétro-chimiques au britannique Ineos pour un montant de 5 milliards de dollars.
À l’instar de plusieurs autres entreprises affectées par la crise sanitaire, BP a adopté de solides mesures pour faire face à celle-ci. En effet, le groupe a élaboré un programme d’économies de 2,5 milliards de dollars jusqu’en 2021. Pour atteindre cet objectif, il a notamment prévu de supprimer 10 000 emplois, ce qui correspond à 15 % de ses effectifs dans le monde.
Cependant, la société a souligné que plus de la moitié de ces suppressions d’effectifs s’est effectuée à fin décembre 2020. En outre, elle a estimé avoir réalisé une grande partie de son programme de cessions d’actifs. Celui-ci est estimé à un montant total de 25 milliards de dollars et devrait s’étendre jusqu’en 2025. Aussi, le groupe avait prévu de céder ses activités en 2021 pour un montant situé dans la fourchette de 4 à 6 milliards de dollars.
Au cours du premier trimestre 2021, les prix du pétrole ont connu un rebond remarquable. Ce qui a permis au groupe BP d’améliorer ses performances financières durant cette période. Entre janvier et mars, le géant britannique de l’énergie a dégagé un bénéfice net de 4,7 milliards de dollars.
Pour rappel, un an plus tôt, il avait essuyé une perte nette de 4,4 milliards de dollars. À cette époque, la société avait été affectée par la chute de la demande de brut au début de la pandémie. Mais depuis, les cours de l’or noir se sont nettement redressés. Ceci, grâce à une reprise progressive de l’économie mondiale.
Au deuxième trimestre 2021, le groupe BP a continué de bénéficier de la flambée des prix du pétrole et du gaz dans un contexte de reprise progressive de l’économie mondiale. Ce qui a favorisé les bons résultats enregistrés au cours de cette période. En effet, sur ce trimestre, le géant pétrolier a engrangé un bénéfice net de 2,8 milliards de dollars, à comparer à une perte de 6,68 milliards de dollars au T2-2020.
Aussi, ce résultat est ressorti supérieur aux prévisions du marché. Ce dernier s’attendait à un montant de 2,15 milliards de dollars. Par ailleurs, sur l’ensemble des six premiers mois de l’année 2021, l’entreprise a affiché un excédent de trésoreries de 2,4 milliards de dollars.
Malgré la montée des cours du pétrole, le groupe BP a vu ses comptes plonger dans le rouge au troisième trimestre 2021. En effet, sur l’ensemble de cette période, la major britannique a enregistré une perte nette de 2,5 milliards de dollars, contre un manque à gagner de 450 millions de dollars un an auparavant.
Dans un contexte marqué par une véritable hausse des prix de l’or noir et du gaz, cette perte paraît plus importante. En réalité, elle est due à une charge comptable de 6,1 milliards de dollars avant impôts. Selon le groupe, celle-ci s’illustre par la hausse des prix des futurs contrats de gaz vers la fin de ce trimestre, obligeant l’inscription comptable du risque avant même la livraison.
Hors effets comptables, l’entreprise a enregistré un bénéfice sous-jacent de 3,3 milliards de dollars au T3-2021, à comparer à 86 millions de dollars au troisième trimestre de l’exercice précédent. Par ailleurs, les bons résultats et flux de trésorerie sous-jacents ont permis à la société de continuer à réduire sa dette nette.
Elle s’est établie à 32 milliards de dollars, en diminution de 20 % sur un an. Aussi, le groupe pétrolier a poursuivi son programme de rachat d’actions pour 1,25 milliard de dollars. Au troisième trimestre, il a été exécuté à hauteur de 900 millions.
Depuis plusieurs années, le groupe BP a toujours versé de dividende à ses actionnaires au cours de chaque exercice. Ce coupon est habituellement détaché 4 fois au cours de l’année. Voici la répartition pour le compte de l’année 2020 :
Par ailleurs, l’action BP fait partie des plus prisées sur les marchés financiers. En effet, l’entreprise jouit d’une multiple cotation. Elle est donc présente sur plusieurs places boursières. La société est cotée à la Bourse de Londres, à la Bourse du New-York Stock Exchange, à Francfort et à la Bourse de Tokyo. Au début du mois de décembre 2021, sa capitalisation boursière est estimée à plus de 60 milliards de dollars.
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