Les arguments en faveur d’une baisse du cours de l'action Technicolor :
Le premier grand défaut de l’entreprise Technicolor concerne les charges financières que doit supporter le groupe. Ces charges sont en effet encore jugée trop lourdes à l’heure actuelle et pèsent donc sur la rentabilité et la compétitivité de l’entreprise.
On peut également s’interroger sur l’avenir de certains métiers du groupe comme le secteur des décodeurs. La préservation des licences à moyen terme est donc un enjeu capital pour le groupe qui, en cas d’échec, pourrait lui causer beaucoup de tort.
Bien que les activités liées à la maison connectée soient les plus importantes de l’entreprise Technicolor, celles-ci montrent une rentabilité que les analystes jugent encore comme insuffisante. Cela vaut également pour les services entertainment, eux-aussi peu rentables pour le moment.
Du côté des actualités récentes, rappelons également que le groupe a perdu lebrevet MPEG LA récemment. De ce fait, l’ancienne stratégie marketing basée avant tout sur la perception des royalties n’est plus d’actualité. Il est ainsi aujourd’hui nécessaire pour l’entreprise de miser sur la signature de contrats avec les producteurs du domaine de l’électronique grand public. Or, le raccourcissement de plus en plus important de la durée de vie des technologies de compression vidéo entraine un manque de visibilité important quant aux possibilités futures de ventes.
D’une manière générale, on remarque que les prévisions sur les activités du groupe restent très complexes à ce jour. En effet, le groupe Technicolor ne publie plus de chiffre d’affaires trimestriel depuis 2017 et les investisseurs ne peuvent donc se baser que sur le chiffre d’affaires annuel.
Enfin, l’action Technicolor provoque beaucoup de doute chez les acheteurs en raison de son historique récent et de la perte enregistrée en 2016, sans compter les avertissements sur résultats reçus en 2016 et en 2017.